AS • Fiches technique et théorique (IC)
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Module 1 : Situations et gestes d'urgence
Module 1 : Situations et gestes d'urgence
Comprendre les détresses
- Détresse cardiaque
- Détresse circulatoire
- Détresse respiratoire
- Détresse neurologique
Re: AS • Fiches technique et théorique (IC)
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Module 2 : Gestes et transports
Module 2 : Gestes et transports
Comprendre les détresses
- Installation
Position Latérale de Sécurité.
Il s’agit de LA position de référence pour toute personne inconsciente.
Elle évite à tout liquide présent dans le pharynx d’obstruer les voies aériennes, et au pire de faire fausse dans la trachée puis dans les poumons.
En effet elle met la tête sur le coté, donc le pharynx se retrouve facilement drainé.
Pour évoquer la situation, prenez un verre rempli de liquide, si vous le tourner de 90 °, le liquide sort...C'est pareil pour la P.L.S.
Méthode :
Le bras de la victime le plus proche du côté du sauveteur, est placé à angle droit, son coude plié.
On saisit le bras opposé de la victime, afin de pratiquer sans brusquerie le retournement. Il est aidé par la saisie de la jambe qui fait « bras de levier ».
Ensuite la victime est stabilisée en ajustant la jambe située au dessus de telle sorte que la hanche et le genou soient à angle droit.
Il faut pas se poser de questions: tout inconscient même léger, même après un accident doit être mis en PLS !
VIDEO
- Conditionnement
Protection thermique - Protection de confort
Même si vous avez chaud, le patient malade a souvent froid.
Pour son confort, il faut le réchauffer à l’aide d'une couverture isolante métallique à usage unique et surtout en maintenant une bonne température de l’habitacle.
Cas de fièvre
Un malade fiévreux à froid, mais en théorie, surtout chez l’enfant, il faudrait le refroidir ce qu’il ne va pas toujours apprécier !
En effet, une variation rapide de la température vers le haut, risque d'entraîner une convulsion (crise d'épilepsie) appelée convulsion hyperpyrétique.
Cas cardiaque
Si le patient a froid, il va frissonner pour essayer d’augmenter sa température interne de son corps. Or ces frissons sont grand consommateur d’oxygène. La pompe cardiaque va donc beaucoup travailler. Et cela n’est pas bon pour le cœur malade. Il faut donc utiliser tous les moyens à sa disposition pour le réchauffer.
Cas hyperthermie ou coup de chaleur
C’est une situation redoutable, soit après un gros effort (type marathon) ou bien un environnement défavorable (canicule).
Il faut donc le plus rapidement possible refroidir la victime avec des linges humides.
Cas Hypothermie, Etat de choc, Réanimation cardiaque en cours]
Il était classique d’enseigner qu’il faut réchauffer…
Or paradoxalement, il faut savoir que le froid protège les cellules qui manquent d’oxygène (hypoxie). C’est tellement vrai qu’en chirurgie cardiaque, on utilise souvent le refroidissement pour protéger le cerveau.
En conclusion, dans les situations critiques, il est préférable de respecter un certain degré d’hypothermie !
- Refroidir un enfant qui a de la fièvre
Bien réchauffer un cardiaque
Ne pas réchauffer un malade en cours de RCP
- [b]Surveillance durant le transport
L'ambulancier n'aura le feu vert que si l’état clinique du patient est stable et satisfaisant.
Donc les éléments du bilan sont là pour vérifier que la situation est stable.
Si malheureusement la situation reste grave ou s’aggrave, l'ambulancier reste sur place ou s'arrête en attendant l'ambulance de réanimation médicalisée (
L'accompagnateur doit rechercher en permanence des signes d'alerte.
La meilleure surveillance est visuelle avec un des membres de l’équipage toujours présent avec le malade dans la cellule sanitaire.
Au minimum un bilan complet sera effectué:
- juste avant le départ,
- à intervalles réguliers pour les paramètres vitaux : conscience, pouls, tension, fréquence respiratoire
- à l’arrivée en commun avec l’équipe soignante (transmission des informations)
Tous ces éléments seront consignés sur la feuille de transport en oubliant pas de noter les heures exactes.
Note : La meilleure surveillance est visuelle avec contact permanent avec le patient.
PAS de patient seul à l'arrière du véhicule.
Il faut régulièrement renouveller le bilan avec prise des constantes vitales.
Les principaux éléments de surveillance concernent :
Etat neurologique : Le malade doit rester calme et conscient, répondant parfaitement aux questions.
Angoisse, agitation, bâillement sont des éléments d’alerte qui doivent inquiéter et demande de pratiquer un bilan détaillé.
Le malade peut exprimer une douleur, des nausées, une sensation de malaise.
Attention, un patient qui ne dit rien peut faire une émorragie interne.
L'état de choc ne s'exprime pas, mais si vous êtes attentif , il y a des petits signes: pâleur, baillement, pouls rapide, puis des sueurs....
Etat respiratoire : Le malade doit respirer normalement à un rythme normal (12 à 16 par minute) avec une amplitude suffisante.
Si une détresse survenait, il faudra noter toux, bruits et faire une relation avec une cyanose, des sueurs, une tachycardie, hypertension, agitation ou troubles de la vigilance. Tous ces signes peuvent être les témoins d’une asphyxie (hypoxie-hypercapnie).
Etat cardio-circulatoire : Pouls et tension artérielle seront pris à intervalles réguliers.
Une douleur d’origine cardiaque sera reconnue avec sa constriction broyant la poitrine comme un étau et son irradiation dans l’épaule et le bras gauche.
Des signes d'état de choc seront régulièrement recherchées
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